Bobbie Daniels MESSAGES : 11 PSEUDO : ginger squid FACECLAIM + @ : Ariela Cute Barer, (c) ginger squid | Sujet: Kick off the Sunday shoes. (Bobbie) Mer 3 Jan - 16:38 | |
| barbara "bobbie" danielsYou're burning, yearning for the some-somebody to tell you that life ain't passing you byAriela Barer - @mysong4uâge; 20 ans, 21 très bientôt. Très bientôt comme dans le mois prochain, même. Du coup, ça fait quelques mois que je dis que j'ai 21 ans, pour me préparer mentalement et avoir l'âge légal pour boire, aussi. date, lieu de naissance ; Je suis née le 1er Février 1997 à New York, mes parents ont déménagé à Washington à mes 2 ans donc je n'ai jamais vraiment connu ma ville d'origine. nationalité, origines ; Américaine, avec des origines anglaises du côté de mon père et mexicaines de ma mère. orientation sexuelle ; Bisexuelle, et plutôt ouverte sur le sujet. statut civil ; Célibataire, sans la mention c'est compliqué mais carrément avec la mention mais. Comme dans mais il y a cet abruti qui me retourne l'estomac, mais de toute évidence on ne veut pas les mêmes choses et la notion de couple c'est has been en 2018, mais quand même l'abruti. statut familial ; Je suis fille unique, j'ai toujours été étouffé par l'amour de mes parents. Je suis partie de la maison dès que j'ai pu pour garder mon indépendance. J'ai des cousins, aussi, que je considère comme mes frères et sœurs. métier, études, statut financier ; Je suis étudiante en danse, et en arts de la scène. Les planches, c'est quelque chose qui me passionne depuis toute petite et je suis plus qu'heureuse de pouvoir tenter d'en faire mon métier. Le week-end, je suis serveuse dans un restaurant, rien de bien fou. Et niveau finance, ça va plutôt bien parce que même si je n'habite plus chez eux, mes parents m'aident. caractère ;; ouverte d'esprit - amusante - féministe - élitiste - parfois hautaine - grande gueule - opportuniste - têtue - impulsive - attentionnée - cynique - loyale - passionnée - sociable. groupe ; Sanctuary. que recherchez-vous en amour ; Un partenariat, surtout. Je n'attends pas forcément des étincelles, la vie en rose et une niaiserie absolue. Je vois les relations amoureuses, celles autres que physiques, comme quelque chose de basé sur la confiance et le respect, quelque chose de sincère, quelque chose de "oui, tiens, je ne sais pas ce que nous apportera demain mais j'aimerais bien l'affronter avec toi". votre rendez-vous idéal ; Au risque de passer pour un cliché sur jambes, on peut me séduire en m'emmenant au musée ou à un ballet ou bien n'importe quoi de culturel, du moment que la personne qui m'emmène est un peu passionnée par ce que nous découvrons ou redécouvrons ensemble. que pensez-vous de l'amour à distance ; Je pense qu'il est tout à fait possible, si toutes les parties engagées y mettent du leur. Bon, après, ça dépend de chacun, de la distance, des circonstances mais... J'aime naïvement penser que rien ne peut se mettre en travers d'une relation, si elle est réelle et sincère. votre repas préféré ; Le fondant au chocolat, j'ai une faiblesse pour tout ce qui est sucré. the color of my broken heart01. Mes parents se sont rencontrés à New York, ont déménagé à Washington lorsque mon père a eu une promotion. Ce sont les personnes les plus niaises que la terre n'ait jamais connues, même après une trentaine d'années de partenariat. Ils me donnent à la fois beaucoup d'espoir en l'humanité, et en même temps une certaine inquiétude. Je ne suis pas certaine de croiser d'autres personnes comme eux, j'espère à la fois devenir comme eux mais en même temps non. Malgré tous les sentiments contradictoires que j'éprouve à leurs égards, preuve que ma crise d'adolescence n'est peut-être pas complètement passée, je les aime de tout mon petit cœur et je ne les échangerai pour rien au monde. Oui, ils m'ont forcé à dire ça et oui, si je pouvais sauver l'humanité de Donald Trump en échange de mes parents peut-être que j'envisagerais la chose. 02. Je suis fille unique, alors j'ai compensé mon manque de frère et sœur en filant mon amour débordant à mes cousins. Ils n'en ont jamais été malheureux, j'étais au début un boulet pour eux mais au final je crois qu'ils m'ont plus ou moins bien adopté. Du moins, j'espère, parce qu'aujourd'hui je les considère comme mes frères et sœurs alors ce serait sympathique si c'était un tantinet réciproque. 03. Petite, je passais des heures devant des comédies musicales et pièces de théâtres enregistrées sur de vieilles cassettes. Lorsque j'ai commencé à répliquer les mouvements et à chanter à tue-tête, ma maman a eu la gentillesse de m'inscrire à des cours de danse pour canaliser mon énergie. Je danse depuis que j'ai 4 ans, donc, et j'espère avoir la chance de pouvoir danser toute ma vie. 04. Pour le chant, par contre, c'est archi-mort. Je chante très mal, très faux, jamais comme il faut et le seul endroit où je peux exprimer librement mon non-talent sans que personne ne râle, c'est sous la douche. Et encore, les colocataires me font quelques remarques moqueuses parfois, ces gueux. 05. C'est au lycée que j'ai commencé à forger ma personnalité. Bon, ok, je ne vous apprends rien, le schéma est plutôt simple : adolescence, esprit de réflexion, hormones, blablabla. Mais bon, tout ça pour vous dire qu'avant le lycée, j'étais une petite fille niaise qui ne vivait que pour la danse et qu'après ça, j'étais une adolescente moins niaise qui vivait pour la danse, l'égalité homme-femme, la liberté sexuelle, l'art et la culture, la lutte contre le racisme et plein d'autres trucs, bref, une personne très agréable à vivre au quotidien. 06. J'ai eu de la chance d'être fille unique, et d'avoir des parents à revenus plutôt aisé, parce que j'ai pu intégrer l'université. Naturellement, je suis toujours mes cours de danse mais également en arts de la scène. Je rêve de pouvoir monter mon propre musical un jour, je sais que j'en suis bien loin mais un jour. En attendant, je danse, j'étudie, je joue dans les divers spectacles qui sont montés et je suis plutôt heureuse de tout ça. Et reconnaissante. Heureuse et reconnaissante. 07. Mes parents sont chouettes, mais ils ont trop d'amour à donner. Dès que j'ai fini le lycée, j'ai pris la décision de faire ma valise et de les quitter même s'ils ne sont pas bien loin. J'ai d'abord rejoint une chambre étudiante, ai eu l'occasion de partager mon espace avec une demoiselle des plus... Toxique. Puis j'ai rejoins des amis dans une colocation, une seconde famille moins étouffante et de mon âge, que j'aime de tout mon coeur. Je sais qu'on ne pourra jamais vivre éternellement ensemble, mais ça ne me dérangerait pas. Nos chamailleries, disputes ridicules, soirées films et expéditions courses rythment mon quotidien de la plus belle des manières, je ne passe pas une journée sans rire. 08. Parce que j'ai décidé de vivre l'expérience d'étudiante jusqu'au bout, je me suis trouvé un petit boulot. Je suis serveuse dans un restaurant végétarien, côtoie des hippies tous les week-end et j'ai appris à faire un hamburger d'enfer. La joie. 09. Green. Honnêtement, ce nom devrait suffire pour ce point, mais je veux bien expliciter pour vous. Green, c'est l'abruti que j'ai rencontré dans mon cours de théâtre. Une sombre histoire de Roméo et Juliette et de duos. Depuis, Green hante ma vie et mon cœur et je ne sais pas, il y a des jours où j'ai envie de l'assassiner avec une petite cuillère et d'autres de l'embrasser avec tout mon être. Je crois qu'on appelle ça l'amour, mais j'ai plus envie d'appeler ça les ennuis. 10. En 2018, j'aimerais que tout soit pareil mais en mieux. Que la coloc continue d'être la coloc, que je m'épanouisse dans mes études et mon art, que je me mette enfin à travailler sur mon projet de musical, que Green cesse d'être aussi désirable et pénible en même temps, bref, que la vie garde son cap et que le monde soit heureux. - ++++ Oh please, Louise :
Je pousse un grand soupir, à la fois stressée et agacée. Stressée parce que c’est mon premier cours de dramaturgie, et que je suis toujours stressée aux premiers cours. Agacée parce que cela fait un quart d’heure que ça a commencé, et je pense que je déteste déjà mon professeur. Il a parlé pendant tout ce temps, ce qui est normal. Sauf qu’il a récité la page Wikipédia sur le théâtre dramaturge, avant de nous dire qu’on allait mettre Roméo et Juliette en scène pour ce semestre. 1. Fuck you, je pense qu’on est tous capables d’aller lire une page Wikipédia et 2. Roméo et Juliette, vraiment ? urg, (suite de mots censurés). Il pourrait nous faire découvrir des pépites de théâtre, des œuvres oubliées, des qu’il adore particulièrement parce qu’elles le touchent d’une certaine manière mais non. Il a décidé de prendre le truc le plus banal qu’il soit. Et je ne critique pas Shakespeare, je l’aime bien, mais je regrette qu’il ne soit connu que pour cette pièce. Un soupir fait écho au mien à mes côtés, alors je tourne la tête pour observer mon voisin. 1. Woaw. 2. Pourquoi est-ce que je ne l’ai pas vu avant alors qu’il est littéralement à trente centimètres de moi ? 3. Bonjour. 4. Depuis quand je fais des listes pour m’exprimer ? Il me regarde, me sourit brièvement d’un air entendu et lance un regard discret dans la direction de notre professeur. AH ! On est d’accord, il est nul ? Un léger sourire me parvient, je reporte mon attention sur ma table pour noter mes premiers mots de ce cours sur mon cahier. « On vient de passer 15 minutes à écouter une récitation de Wikipédia (: <- (: ironique, évidemment » Je glisse mon cahier sur le coin de ma table pour que mon voisin puisse lire. Un léger rire étouffé vient résonner à mes oreilles et un sentiment de fierté m’envahit. Je suis une personne drôle. Plus tard, notre nouveau professeur favori nous propose de nous mettre en duo pour quelques exercices et c’est ainsi que je fais proprement la connaissance de Green. * * * « Green, bon sang, c’est pas compliqué ! » Je râle, pour la énième fois, et Green grogne, pour la énième fois aussi. Mon cher camarade s’est moqué à maintes reprises du fait que je sois passionnée de danse, parce que ça ne doit pas être si dur que ça. Et le voilà à suer de façon pas glamour du tout, incapable de reprendre son souffle au bout d’une heure d’entraînement. A peine. Je suis assez satisfaite de le voir galérer, je dois avouer. Green est un abruti, et ma première impression était un peu faussée parce que je me suis laissée avoir par sa jolie bouille. Mais en vérité, Green est un garçon comme les autres, chamboulé par ses hormones et qui se croit meilleur que tout le monde, sous prétexte que son père est politicien or some shit like that. Il lui faut encore quelques respirations, à moitié plié en deux, avant de pouvoir aligner trois mots. « Je regrette tout. » Je m’arrête, pour le regarder, les sourcils froncés avant d’éclater de rire. « T’es un abruti. » Il hoche la tête, se redresse, vient poser ses deux mains moites sur mes épaules et je suis obligée de relever la tête parce qu’il est grand, le bougre. « Bob, je suis désolé. » Et je ris encore, comme une fille comme les autres chamboulée par ses hormones, avant de le repousser. « Ce n’est pas parce que tu me « Bob » qu’on va arrêter. On reprend ! » Et Green grogne encore, et je souris comme une… Une abrutie, aussi. * * * « Pourquoi tu t’es assis à côté de moi, à ce premier cours ? » C’est une question que je me suis souvent posée, et il m’a fallut deux ans et quelques verres pour oser la lui demander. Je m’en suis rendue compte plus tard que Green était plutôt populaire. Qu’il connaissait déjà des gens dans le premier cours qu’on a partagé ensemble. Qu’il y avait plein de places libres, et pourtant il s’était retrouvé à côté de moi et on a pu se moquer de notre professeur tout le semestre en jouant avec une retenue certaine son fichu Shakespeare. Je peux entendre la respiration de Green s’accélérer légèrement, maintenant que la soirée d’anniversaire est terminée et qu’on attend… je ne sais quoi, le levé du jour ou le sommeil, entrelacé d’une manière étrange sur son lit. Je relève la tête la tête vers lui lorsque je le sens gigoter, comprends qu’il tente maladroitement de hausser les épaules. « J’en sais rien, Bob. » Et je fronce les sourcils, parce que je suis peut-être pas très sobre mais je peux encore dire lorsqu’il n’est pas sincère. « Aller. » Je le presse, en enfonçant mes doigts dans ses côtes. Il gigote encore, mais se met à rire et un léger sourire s’installer sur mes lèvres. « D’accord, arrête, roh. Je t’ai trouvé jolie et je sais pas, quelque chose m’a poussé à m’asseoir à côté de toi, c’est tout. » C’est tout. Et c’est bizarre, parce que tout c’est quand même beaucoup, et il a dit qu’il me trouvait jolie, et il a parlé de quelque chose comme si quelque chose dirigeait nos vies, et son regard insistant m’a finalement poussé à aller poser mes lèvres sur les siennes en guise de réponse. * * * Je suis calmement en train de lire un livre, posée dans l’herbe à profiter du soleil lorsqu’une agitation trop grande éclate. Des cris, des gens qui se mettent à courir, l’une de mes camarades de classe qui vient vers moi et prononce mon prénom, et le sien, et ça me fait toujours bizarre d’entendre son prénom alors je ne comprends pas tout, et je fronce les sourcils et ramasse mes affaires en toute vitesse avant de me mettre moi aussi à courir. Je finis par comprendre qu’une bagarre s’est déclenchée, rassemblant les quelques étudiants qui passaient par là. Les deux protagonistes étant cet abruti de Green, et mon con d’ex petit-ami Jack. Des types baraqués tentent aussi bien que mal de les séparer, mais ils ont l’air d’être habité par une rage que je ne leurs connais pas. Quelques regards fusent dans ma direction, et je comprends aussi que je suis la cause de cette dispute violente. Je lève les yeux au ciel, passablement ennuyée, avant de rentrer dans le cercle pour m’interposer. Si je prends un seul coup, je porte plainte. Comme je suis plus proche de Green, c’est vers lui que je me dirige. Lorsque je rentre dans son champ de vision, une main pour demander la paix, il arrête de se débattre avec sa nouvelle garde rapprochée. Un regard noir de l’autre côté, Jack en fait autant. Je hausse les sourcils. C’est vraiment stupide, l’ego des mâles. « Je peux savoir ce qu’il se passe ?! » Les deux se mettent à beugler en même temps, se désignant du doigt d’un air menaçant. Vraiment stupide. « J’ai juste voulu rappeler à James ce qu’il se passe lorsqu’on n’est pas correct avec- » « Oh sérieusement, Green ?! » Dès le début de ma relation avec Jack, il a commencé à être distant et à ne l’appeler que par des surnoms. Et d’accord, au final Jack est un goujat. Mais je ne m’attendais pas au grand amour non plus, c’était juste… Juste pour essayer de passer à autre chose, Green. Quel imbécile. « J’ai pas besoin qu’on défende mon honneur, je te remercie. » « C’est pas ce que je faisais, Bob. » « Ne m’appelle pas Bob, et te fous pas de moi ! C’est exactement ce que tu faisais ! » On se toise du regard, quelques secondes. La foule autour de nous ne se disperse pas, et ce qui est pire c’est qu’elle est silencieuse. Pourquoi s’embêter à aller voir Roméo et Juliette, quand Daniels et Green créent leur drama sur le campus. Je vois sa mâchoire se contracter sous le coup de la colère, et bon sang ce que c’est attirant, et il finit par se détacher sans grande difficulté des deux types qui le tenaient toujours. « La prochaine fois, tu n’auras qu’à m’écouter. » Et un rire nerveux, moqueur, m’échappe et je hoche la tête. « Mais t’es… J’ai pas besoin de ton autorisation ! Va te faire foutre, Green ! » Il me sourit, d’un rictus qui me brise le cœur. « Evidemment... Toi aussi, Daniels. » Et je pense que Green employant mon nom de famille me blesse plus que ma rupture avec Jack, et il tourne les talons et j’en fais de même, fuyant cette scène indésirée les larmes aux yeux. pseudo, prénom ; ginger squid, Laura. âge, pays ; 20 ans, France. votre avis sur le forum ; c'est possible, de tomber amoureuse d'un forum ? type de personnage ; inventé. petit mot de la fin ; j'ai grand hâte de jouer avec vous !
Dernière édition par Bobbie Daniels le Mer 3 Jan - 19:09, édité 5 fois |
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