âge; vingt-deux ans.
date, lieu de naissance ; premier février, Washington.
nationalité, origines ; américaines.
orientation sexuelle ; bisexuel pas vraiment assumé.
statut civil ; célibataire, sur le chemin de la rédemption sur des erreurs passées.
statut familial ; jumeau mort-né, mère morte d'un cancer du sein, papa courant d'air permanent. c'est pas la joie chez les lewis.
métier, études, statut financier ; branleur qui découvre la voie de la connaissance, étudiant en littérature, deuxième année. dépend des chèques de papa versés tous les mois.
caractère ;; indépendant, volage, charismatique, charmeur, sportif, ambitieux, déterminé, colérique, parfois con, buté, curieux, débrouillard, esprit de leader, séducteur.
groupe ; retreat.
que recherchez-vous en amour ; pas grand chose. une certaine stabilité peut-être ? ne plus se retrouver seul ? avoir quelqu'un quoi qu'il arrive. une personne sur qui compter, sur qui se reposer. c'est pas censé être ça ?
votre rendez-vous idéal ; god, le mot rendez-vous me fait flipper. trop niais, trop réducteur. pas besoin de champagne et de fraises à la chantilly. juste la bonne personne, une discussion intéressante et pas de malaise. c'est suffisant.
que pensez-vous de l'amour à distance ; ça revient au même qu'être seul.
votre repas préféré ; les frites maison. oui juste ça, avec de la mayo.
the color of my broken heartun. vous auriez dû être deux. mais non. tu as été le seul à gagner cette bataille. la bataille pour la vie. lui il n’a pas survécu. il a préféré te laisser la place, il t’a dressé le tapis rouge pour naitre. la joie a été multiplié par deux de te voir respirer et de t’entendre crier. un + un parfois ça fait juste un. t’en es la preuve. vous étiez deux pendant huit mois au chaud dans le ventre de votre mère. deux lits vous attendaient. et alors qu’ils déclaraient la mort de ton jumeau, ils se réjouissaient de ta naissance. sombre début de vie, bo. ça annonçait qu’une multitude de merde par la suite.
deux. t’as été voir le psychologue jusqu’à tes huit ans. tout le monde voulait s’assurer que tu vivais bien le fait d’avoir perdu ton frère. sauf que toi tu n’y as jamais vraiment pensé. t’es arrivé tout seul. tu le connaissais pas. et ce que tu sais, c’est juste que ça a rendu ta mère dépressive de n’avoir qu’un fils à couver.
trois. t’as jamais été le plus intelligent. t’as appris à compter et à lire un peu après la moyenne. ça t’intéressait pas, toi. tu préférais faire du vélo dans le jardin et escalader l’armoire de la bibliothèque pour attraper les livres interdits que maman mettait tout en haut. t’as jamais aimé t’asseoir à un bureau et réfléchir. c’est long, chiant et inutile. autant partir à l’aventure.
quatre. t’es un sportif dans l’âme. depuis toujours. t’as touché à tout et t’es doué. foutrement doué. à en rendre jaloux certains et à en faire baver certains. le football, le basket, la course, la boxe, le vélo, l’escalade, la natation. t’es un hyperactif. toujours en mouvement. toujours ce besoin de sentir ton corps transpirer et travailler. et la plupart du temps, tu le fais torse nu. tu participes au bonheur des spectatrices et ça c’est important.
cinq. ton premier baiser a été dans le château gonflable de polly carlson. elle fêtait ses six ans. et toi t’as été trop fier d’être le premier de tes copains à embrasser une fille sur la bouche. t’as jamais osé le dire mais au fond t’as pas trop aimé. elle savait pas faire. t’as fini avec plus de bave que de plaisir. alors quand tu as pu réessayer, t’as choisi une autre fille. tu voulais plus de polly.
six. cliché du fils unique qui a toujours tout eu. t’as jamais vraiment su si c’était pour combler l’absence de ton jumeau ou si c’était juste la manière de faire de tes parents. fringues, argent, voyages. on ne t’a jamais dit non. la plupart du temps ton père te laissait des chèques blanc que tu remplissais toi-même.
sept. au lycée, t’étais le mec insupportable. populaire, riche, sexy. et qui le sait. t’étais celui qui marchait toujours en groupe. jamais seul. toujours avec ta veste de foot sur les épaules. fier et orgueilleux. le regard hautain, le rire bruyant, la voix rauque. tu régnais au lycée. des salles de cours où ton nom de famille était synonyme d’indiscipline, les toilettes des filles où ton surnom était gémis par des voix aigues, les vestiaires de sport où tu étais quasiment toutes les semaines, le héros du match. tu jouissais de ce statut. t’en profitais, tu l’entretenais. t’aurais rien changé. jamais.
huit. une soirée comme une autre. tu sais même plus où, comment, ni pourquoi mais t’y étais. l’alcool arrosait le parquet. tes lèvres imbibés. les yeux pétillants. il t’a provoqué. il t’a cherché. et sans savoir pourquoi, t’as fini nu contre lui. t’avais dix-huit ans quand t’as couché pour la première fois avec un mec. et bordel t’as aimé ça. et c’est peut-être à partir de cette nuit-là que t’as enchainé encore plus les conneries. parce-que t’étais paumé. t’avais jamais envisagé la chose. toi avec un mec. et tu refusais que ça remette tout en question. et il y en a qu’un à blâmer : andreas rønning.
neuf. le lendemain de cette nuit-là, t’avais une putain de gueule de bois. le genre qui t’empêchait de garder les yeux ouverts plus de cinq minutes sans souffrir. celle qui te fait tellement chier que tu as juste envie de dormir pendant vingt-quatre heures d’affilées. alors quand les mecs ont commencé à se lancer des paris débiles, t’as pas vraiment écouté. tu les as juste suivi dans leur délire. et puis le prénom de meekah qui est sorti des lèvres de matthew. t’as tourné la tête. tu l’as vu au loin, au self de la cafétéria. t’as réfléchi quelques instants pour te souvenir si tu l’avais déjà fait crier dans les toilettes du lycée ou lors d’une soirée. non, rien. une nouvelle proie. un nouveau corps à explorer. et une fille. bien loin des muscles que t'as embrassé la veille. alors t’as foncé. t’as lâché aux mecs que c’était quand tu voulais, où tu voulais avec elle. et ça a fini en un pari. un pari stupide et puérile. digne de ta réputation de mec qui couche et qui ne s’attache pas. du lewis tout craché. il fallait simplement la séduire, la conquérir pour mieux la plaquer comme une pauvre chaussette à la fin de l’année.
dix. quatre mois pendant lesquels tu t'es donné. tel un acteur qui veut décrocher son oscar. t'as joué au prince charmant. t'as été presque trop exemplaire. tu l'as fait succombé. sans surprise. tu n'envisageais pas d'autre issue. tu l'as écouté parler puis quand tu en avais marre, tu l'embrassais pour la faire taire. tu la complimentais dans le simple but de la déshabiller plus rapidement. tu te pavanais avec elle, sourire en coin pour tes potes qui savaient très bien que le compte à rebours était lancé. la soirée d'été. elle était la limite.
onze. t'as eu aucune honte, aucun scrupule à la lâcher ce soir-là. c'était qu'un jeu pour toi, rien de plus. un pari entre potes. t'as même pas fait ça pour le fric. t'en as pas besoin. une occupation pour les derniers mois de cours. ça t'a plu de l'avoir aussi facilement entre tes doigts. et ça t'a rassuré. t'es pas devenu gay, bo. t'es peut-être juste bi. ou alors c'était qu'une erreur cette nuit-là. meekah t'a confirmé que t'étais bien attiré par les meufs.
douze. fin du lycée, fin du royaume, fin de la belle vie. trou noir pour toi. pas d'avenir, pas d'envie. t'es paumé. t'es noyé dans un océan de possibilités. ton père qui te met la pression pour aller en études de droit alors t'y vas. sans aucune conviction. et ça t'angoisse. cette nouvelle vie. la fac, loin de ce que tu connais. t'es personne là-bas, bo. t'es plus rien. claque monumentale.
treize. maman tombe malade pendant l'hiver. tu le sais pas tout de suite, parce-qu'elle ne te le dit pas. tu la vois plus fatiguée que d'habitude et tu l'entends s'énerver contre papa. tu comprends pas tout de suite puis certains mots qui arrivent vite dans tes oreilles. cancer, chimie, traitement, sévère. alors tu te contentes juste d'aller serrer ta mère dans tes bras. parce-que tu te rends pas compte de la gravité. puis tout s'effondre en six mois. tu la vois baisser ses bras. progressivement. elle est épuisée, elle ne se bat pas et tu lui en veux tellement. et t'es impuissant. ton père, disparu de la surface de la terre. tu te retrouves orphelin de mère. trop vite, trop jeune et t'es en colère contre le monde entier.
quatorze. tu fais de nouveaux des conneries. tu t'échappes. de cette maison, des dernières traces de ta mère. tu fuis ton père qui est revenu comme par magie pour l'enterrement. tu bois, tu couches, tu fumes. à outrance. tout. partout. tout le temps. tu vas pas bien. tu lâches complètement les cours. ça n'a pas vraiment d'importance. tu voyages plus qu'avant. tu profites de l'argent de papa pour t'évader.
quinze. retour à la réalité quand tu reçois une lettre de maman il y a six mois. t'exploses. de tristesse, de rage, d'incompréhension. elle l'avoue. écriture noire sur papier blanc. elle n'avait plus la force de se battre. mais elle te dit de vivre. pour elle, pour ton frère, pour toi. alors peut-être bo, qu'il est temp de vraiment vivre, d'arrêter les conneries et d'être responsable.
pseudo, prénom ; midnight, juliette.
âge, pays ; vingt-quatre askip, france wsh.
votre avis sur le forum ; beau.
type de personnage ; pré-lien de meekah, j'te kiffe
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petit mot de la fin ; prout
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